« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

mercredi 13 mai 2009

AU QUOTIDIEN, LA MALADIE


Comment je vis avec la maladie,
pas de symptôme visible,
pas de béquille,
pas de plâtre,
pas de pansement,
pas de grosse pustule,
pas de prescription de fin de vie...

Comment je vis avec la maladie,
médicaments matins et soirs,
et de jour au besoin... au besoin...

Comment je vis avec la maladie,
douleurs tous les jours, tous les heures, tous les minutes...
réveils de nuits...

Comment je vis avec la maladie,
qui gruge ma force, mes énergies, ma forme physique,
qui me vole mes capacités mentales, ma concentration,
qui torsionne ma vision...

Comment je vis avec la maladie,
qui diminue ma qualité de vie...
JE FAIS DES DEUILS...
de ce qui était, de qui j'étais...

Comment je vis avec la maladie,
il y a près de moi, une source, elle est intarissable,
je l'entends... elle coule toujours, elle murmure...

Comment je vis avec la maladie,

Hé Mom, salut Mamoune, bon matin mon amour,
Coucou Domingue, bonjour Do,
J'ai une bonne joke pour toi ce matin la mère...
Tiens, la belle enfant est au travail ce matin...
Bon, ta Mère t'a fait un gâteau et un pain de viande,
Mamoune, j'ai passé une super belle journée aujourd'hui (...),
Domingue, je vais finir ton lavage, repose-toi,
Mom, j'ai vidé ton lave-vaisselle,
Viens te coucher, je vais te tenir...

La source coule toujours, elle est là, je l'entends...

Comment je vis avec la maladie,
avec les journées insoutenables,
les journées de douleurs intenses,
où même les sourires sont douloureux,
... en attente du lendemain,
avec l'espoir d'une période d'accalmie...
aussi courte soit-elle!

Comment je vis avec la maladie,
la résilience, l'acceptation de ce qui n'est plus,
l'espoir de ce qui sera,
et la gratitude de ce qui est ...

Comment je vis avec la maladie...
Parfois en mode de survie, puis, j'entends la source...

Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime...
Toujours présentes ces tendres paroles...
De partout elles viennent...

Comment je vis avec la maladie,
La névralgie du trijumeau...






photo S.T.

lundi 11 mai 2009

CUISINONS...

Un bon pain à la bière
ne saurait déplaire
avec un bon gruyère
pas trop sévère
en bonne compagnie
entourés d'amis.

Si vous voulez,
je vous donne la recette
n'oubliez pas la p'tite frète
qui se boit avec...

Vous reconnaîtrez une belle traite
pour une ambiance parfaite...

Voici mes amis, pour vous la recette...


Pain à la bière aux herbes

Mélange
2 3/4 farine tout usage
2 c. à table de sucre
2 c. à table de levure chimique
1 c. à thé de sel
1/4 c. à thé d'origan et thym chacun
une pincée d'aneth séché

Mélanger tous les ingrédients.

Conserver dans un contenant hermétique,
se conserve 1 moins à la température de la pièce.
Donne 1 pain.

Préparation

1 canette (355 ml) de bière à la température de la pièce
( préférablement une bière forte)
1 c. à thé de beurre fondu

Mettre le mélange dans un grand bol.
Avec une cuiller de bois, incorporer la bière sans trop mélanger.
Mettre la pâte dans un moule à pain graissé de 8x4 po.
Cuire au four à 375 f. de 45 à 50 minutes, ou jusqu'à ce qu'il soit croustillant et bien doré.
Laisser reposer dans le moule 5 minutes.
Démouler sur une grille et badigeonner de beurre fondu.
Un pain.

EXQUIS



photo S.T.

vendredi 8 mai 2009

MON ANGE

Où es-tu, comment te portes-tu,
Toi que j'ai porté

Toi que j'ai tant aimé
Toi que j'ai tant bercé

Donne des nouvelles, je les attends, tous les soirs
comme ces histoires que j'ai tant racontées

Toi que j'ai tant aimé
Toi que j'ai tant bercé

Donne des nouvelles, je les attends, tous les soirs
comme ces histoires que j'ai tant racontées

Toi et moi, on a bien rit,
On a fait des conneries,
On a fait des biscuits,
Mangé des spagettis,
Coloré des macaronis,
Joué au Monopoly, au Rommoly,
En pâte à modeler on a fait des souris,
En papier mâché, construit des tipis,
On s'est tout dit, on s'est toujours compris...

Toi que j'ai tant aimé
Toi que j'ai tant bercé

Puis, ça basculé,
Tu t'es perdu,
T'as pris la rue,
Il aurait fallu,
Te faire soigner...

Donne des nouvelles, je les attends, tous les soirs
comme ces histoires que j'ai tant racontées

Toi que j'ai tant aimé
Toi que j'ai tant bercé

As-tu trouvé,
Stabilité, acceptation,
Confiance, solidité,
Compréhension, libération,
Une main tendue,
Il aurait fallu...

Donne des nouvelles, je les attends, tous les soirs
comme ces histoires que j'ai tant racontées

Toi que j'ai tant aimé
Toi que j'ai tant bercé

Quand tu trouveras,
Tu reviendras,
Je serai là...

ET je te bercerai...

Toi que j'ai tant aimé
Toi que j'ai tant bercé


JE TE BERCERAI...




photo D.D.

mardi 5 mai 2009

CETTE TERRE


T'es éphémère de cette ère
T'es locataire sur cette terre

Soit conscient, apprends à y vivre
Ceux qui suivent
Devront apprendre à y survivre

De tes rejets, de tes déchets
Ils hériteront, c'est ton legs

T'es pas prudent
T'es délinquant
T'es insouciant
C'est insultant

Prends connaissance
C'est une concrétisation
Pour les générations qui suivront
C'est pourtant pas une révélation
C'est une prise de conscience

Ça urge
Ça purge

C'est là, c'est ici, c'est aujourd'hui, c'est pour eux, Ça urge...

T'es éphémère de cette ère
T'es locataire sur cette terre

Soit conscient, apprends à y vivre
Ceux qui suivent
Devront apprendre à y survivre

T'es éphémère de cette ère
T'es locataire sur cette terre...