Il devrait n'être point de désespoir pour toi
Tant que brûlent la nuit les étoiles,
Tant que le soir répand sa rosée silencieuse,
Que le soleil dore le matin.
Les plus chères de tes années ne sont-elles pas
Autour de ton coeur à jamais ?
Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi;
Les vents soupirent comme tu soupires,
Et l'Hiver en flocons déverse son chagrin
Là où gisent les feuilles d'automne.
Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort
Ne saurait être séparé:
Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie,
Du moins jamais le coeur brisé.
(Emily Brontë 1818-1848)
Mon père est parti aussi, en 2005. Aujourd'hui, j'ai eu une de ces images qui me traversent l'esprit à l'occasion, le temps d'un éclair: je vois mon père, dans tous ces moyens, j'entends clairement sa voix. Alors, je me dis que cela est absolument impossible qu'il ne vive pas encore quelque part, c'est une certitude...
RépondreSupprimerJe t'embrasse vraiment très fort xxx
C'est très beau ce texte et motivant,je crois que ceux qui nous ont aimé et nous ont quitté continus de veiller sur nous.
RépondreSupprimerOn garde ceux qu'on aime vivant dans nos coeurs en chérissant leur souvenir et on apprend à chérir ceux qui sont vivants afin de se remplir de souvenir.
RépondreSupprimerLe deuil est un passage nécessaire et sain. mais ensuite il faut vivre.
♥♥♥