« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

lundi 1 juin 2009

Baudelaire 19e siècle


RECUEILLEMENT

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres, le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le regret souriant;

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

Merci Matante xoxox


4 commentaires:

  1. Une passion commune? Voici un petit billet pour te remonter le moral!

    Il faut toujours être ivre. Tout est là:
    C'est l'unique question
    Pour ne pas sentir l'horrible fardeau
    Du temps qui brise vos épaules
    Et vous penche vers la terre.
    Il faut vous ennivrer sans trève.
    Mais de quoi?
    De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise
    Mais ennivrez-vous!

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  2. Tu me flattes trop Daniel! Merci...

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  3. Karla, tu as raison et l'ivresse fais parie des chose qui me garde saine...

    Ivre de quoi... ? xox

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