RECUEILLEMENT
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres, le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le regret souriant;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Merci Matante xoxox
Une passion commune? Voici un petit billet pour te remonter le moral!
RépondreSupprimerIl faut toujours être ivre. Tout est là:
C'est l'unique question
Pour ne pas sentir l'horrible fardeau
Du temps qui brise vos épaules
Et vous penche vers la terre.
Il faut vous ennivrer sans trève.
Mais de quoi?
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise
Mais ennivrez-vous!
Dom, Karla a une voix superbe....
RépondreSupprimerTu me flattes trop Daniel! Merci...
RépondreSupprimerKarla, tu as raison et l'ivresse fais parie des chose qui me garde saine...
RépondreSupprimerIvre de quoi... ? xox