« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

dimanche 21 juin 2009

Je n'écris pas... j'écrirais quoi...?



Qu'il y a un mois j'ai dû augmenter encore la dose de médicament, les crises, devenues trop violentes et trop fréquentes...

On augmente le médicament X car les effets secondaires du médicament Y ne sont plus tolérables, s'il y a une chose, c'est qu'il faudrait trouver un moyen de diminuer la dose de Y.

Trois semaine de répit de crise, puis la voilà, la première, en douceur, puis la deuxième, plus violente, on repart... Les médicaments ne vous font pas Mme, disait le neurologue de Sherbrooke, vous avez essayé plusieurs combinaisons, différentes doses, votre corps s'habitue et les crises reviennent.

Faudrait penser à l'opération au cerveau...

Chaque fois je me dis que cette fois ce sera la bonne dose, on évitera l'opération, chaque fois...

Je suis épuisée par la maladie, mon corps, mes petits soldats sont épuisés, et sur toutes les petits pots de pilules que je gobe tous les jours,
on fournit la liste des effets secondaires, on cite noir sur blanc : fatigue extrème... OK, KO !

Alors il faudrait peut-être...


7 commentaires:

  1. Pour moi une opération au cerveau est impossible.. il ne le trouverons jamais...

    Mais pour toi cela vaudrait peut-être le coup...

    T'as les pourcentages d'améliorations?

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  2. Je dois rencontrer le neuro-chirurgien pour en savoir plus. D'après le neurologue, les résultats peuvent aller jusqu'à 90 % de mieux être.

    Mais c'est la chirurgie... C'est ce qui m'inquiète le plus. Prendre ces risques ou vivre avec ces douleurs ?

    ILs doivent toucher, bouger le cervelet, trouver le nerf affecté, installer du teflon entre le nerf et les vaisseaux sanguins qui s'y attaquent et remettre le tout à la bonne place sans rien endommager !

    J'en saurai plus lorsque j'aurai les nerfs de téléphonner pour voir le neuro-chirurgien...

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  3. Euh, c'est peut-être indiscret, mais la nature du problème, c'est quoi au juste ?

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  4. Morgane, c'est a cause de tous les becs(enfin) qu'elle a donné à mon frère lorsqu'ils étaient petits... C'est évident que d'embrasser un Paillé cela monte à la tête...

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  5. @ Daniel: As-tu vraiment ces mémoire et à cet âge, avais-tu cette jalousie ?
    @ Morgane: C'est la névralgie du trijumeau. C'est arrivé comme ça par un beau matin ensoleillé et comme de raison j'espère toujours que ça repartira comme c'est venu, sauf que ça fait 3 1/2 ans et que ça ne part pas... La dose de médicaments ne fait qu'augmenter avec son lot d'effets secondaires, et mon corps diminue sous ce poids et ces douleurs. Sans parler de la qualité de vie, familiale et autre...

    Si tu retourne voir ''au quotidien'' il y a des liens...

    Merci de venir me voir :)

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  6. Les opérations ne sont jamais faciles mais la médecine a beaucoup avancée... Ils peuvent réparer plusieurs problèmes qu'avant, on ne réparait pas. Parle au neuro-chirurgien, de-là, tu pourras choisir ta prochaine étape en connaissance de cause. Rien savoir n'aide pas ton processus de décision.

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  7. @ Michel, oui, j'y reviendrai, en septembre, je laisse passer l'été, j'ai besoin d'un break !

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