« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

lundi 28 février 2011

ÉDUCATION...


Webster, t'aurais peut-être pu parler à M. Charest...




Je ne crois pas que son idée de tableaux intelligents
dans toutes les salles de classes, de portables pour tous les profs,
et possiblement ( forcément) de formation pour ces profs,
règle quoique ce soit...

Cette idée est évaluée à un minimum de 200 millions $...
( Sans compter l'entretien et les mises à jour
qui suivront et qui mettront un surcharge sur les écoles
qui manque déjà de ressources financières pour tout !)

Peut-être comme tu le dis Webster,
s'aurait pu aller sur des ressources humaines,
sur la valorisation de la profession...
Toi, un rappeur qui fait le tour des écoles partout au Québec,
et ailleurs, qui rencontre des profs, des jeunes...

Mais il écoute qui M. Charest ?????


vendredi 25 février 2011

CLIN D'OEIL À PAPA...



Cette photo fut prise un an passé jour pour jour,
c'était l'anniversaire de Papa. Aujourd'hui, on fêterait ses 75 ans.
Nous étions loin de nous douter que c'était le dernier...


vendredi 18 février 2011

POURSUIVRE...


Il devrait n'être point de désespoir pour toi

Tant que brûlent la nuit les étoiles,

Tant que le soir répand sa rosée silencieuse,

Que le soleil dore le matin.

Les plus chères de tes années ne sont-elles pas

Autour de ton coeur à jamais ?

Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi;

Les vents soupirent comme tu soupires,

Et l'Hiver en flocons déverse son chagrin

Là où gisent les feuilles d'automne.

Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort

Ne saurait être séparé:

Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie,

Du moins jamais le coeur brisé.


(Emily Brontë 1818-1848)


mardi 15 février 2011

MERCI PAPA...


MERCI PAPA,
pour la maison,
pour la maman heureuse,
pour les frères et soeur,
pour la balançoire, la piscine,
pour la bicyclette et les patins.

MERCI PAPA,
pour les pic-nics,
les journées à la plage,
les après-midis de traîne sauvage,
pour les bonbons et les beignes frais.

MERCI PAPA,
pour les sorties au cinéma,
au bowling,
au drive-in,
au Dairy Queen.

MERCI PAPA,
pour les rides d'auto à Lachute pour la crème glacée en carton,
pour sorties à la cabane à sucre,
pour tes chansons, '' le cowboy fait le tour d'la montagne''
'' ma p'tite soeur est tombé dans crachoir''.

MERCI PAPA,
pour les visites paroissiales à Montréal chez la parenté,
drôles de maisons, avec entrées en escaliers en colimaçon,

MERCI PAPA,
pour l'initiation au bénévolat au centre d'accueil,
pour l'insistance de l'importance,
pour les soupers d'huîtres et d'homards au Richelieu,

MERCI PAPA,
pour Snoopy.

MERCI PAPA,
pour les hot-dogs steamés,
la pizza, les soupers chez Normand's,
les brunchs au Château Montebello,
les soupers dansants au Château Laurier.

MERCI PAPA,
pour les vacances à Québec,
au parc Belmont, à Ontario Place,
à l'Ile de Prince-Edward, au Nouveau-Brunswick.

MERCI PAPA,
pour l'ouverture de la maison aux amis, en tout temps...

MERCI PAPA,
pour toutes les ''rides'' au travail, aller retour à Ottawa parfois dépassant 12h00.

MERCI PAPA,
de ne pas m'avoir attendu tous ces soirs après le travail
quand je revenais avec quelqu'un d'autre...
Ton émission n'était simplement pas terminée...

MERCI PAPA,
de la confiance spontanée envers mon chum...

MERCI PAPA,
pour ton soutien, ton temps, ton aide ces dernières années avec la maladie.

MERCI PAPA,
de l'attention, de l'amour de la générosité et du temps dont tu as comblé nos enfants...

ET AUSSI PAPA...

MERCI PAPA,
pour ma capacité de dire MERCI...

pour ma capacité de donner et de recevoir...

pour ma capacité d'ouvrir mon coeur tout grand, aimer pleinement...

Même si aimer peut vouloir dire souffrir...
Aimer en vaut toujours la peine !

MERCI PAPA, pour ta grande sagesse !

MERCI MAMAN, pour la tienne, ta sagesse,
t' as choisi un homme extraordinaire
et t'en as fait le meilleur des Papas !

MERCI PAPA, MERCI MAMAN XOXOXOX







dimanche 13 février 2011

AU SALON AUJOURD'HUI, TEL QUE PAPA LE SOUHAITAIT...



Mon père est un homme grand,

Un grand homme.

Un homme fier, solide, généreux,

Un homme intègre, fort,

Un homme droit,

Un mat, un pilier.


Il a marqué les gens sur son passage.

Certains ont en souvenir son humour,

Certains son immense respect,

Certains son sens des responsabilités, sa droiture,

Certains sa grandeur, de cœur et d’âme.


Les dernières années ont été difficiles pour mes parents,

Moi avec la maladie,

Et mon petit frère qui a subi une intervention chirurgicale majeure.

On dit qu’il n’y a rien de pire pour des parents,

Que de voir ses enfants malades,

Même lorsque ceux-ci sont majeurs et vaccinés.


Je leur ai causé beaucoup d’inquiétudes ces dernières années avec la maladie.

On dit, parents un jour, parents toujours.


Mais au mois d’août dernier, quand le docteur est venu nous rejoindre à l’urgence de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, j’étais assise sur la civière avec papa.


Il a dit à papa que le cancer s’était métastasié au cerveau,

qu’il l’opérerait d’urgence, enlèverait la tumeur,

mais que la source primaire du cancer n’était pas au cerveau.


J’ai tout de suite compris, je savais.

La douleur fut intense. C’était mon papa.


Petite fille un jour, petit fille toujours.


Mais mon père était beaucoup de choses.

Il était beau, doux, patient, mais surtout calme et sage.


La veille de l’opération, j’étais assise sur son lit,

nous étions seuls.


Papa m’a dit… Il a dit,


Être heureux, heureux de sa vie,

Heureux de la vie que maman avait eu.

Heureux et fier de la vie qu’il nous avait donnée.

Heureux d’avoir 14 petits-enfants,

Heureux de sa vie professionnelle,

Fier de ce qu’il avait accompli,

Heureux de ce qu’il avait fait pour sa communauté.

Il avait une belle vie, bien remplie,

De bonheurs, de joies, de défis relevés.

Il était heureux :

50 ans de mariage, 4 enfants, 14 petits-enfants.

Il avait eu le temps de connaître ses petits-enfants, de partager avec eux.

Il avait été comblé par la vie, il était serein.


Je ne vous dis pas que la douleur est partie,

mais ça été comme un baume sur mon cœur…

Mon papa est heureux.

Cette journée-là, il s’est installée dans mon cœur, une sérénité.


Encore une fois, mon vieux sage d’amour

avait eu les bons mots, au bon moment.

Papa avait toujours les bons mots aux bons moments.

Aujourd’hui et pour toujours, j’ai la tête et le cœur

pleins de ces mots et de ces phrases qui arrivaient toujours aux bons moments…



Le coeur retient ce que la mémoire oublie





mardi 8 février 2011

PAPA N'EST PLUS...



IL EST DÉCÉDÉ CE MATIN VERS 5H 15...

Pour moi et les miens...