« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

dimanche 31 octobre 2010

31 octobre 2010



Aujourd'hui, je fête mes 47 ans.
C'est mon dernier anniversaire avec Papa...

J'ai été choyée d'avoir un Père comme celui ci,
je le sais, alors j'apprécierai cette petite fête à l"hôpital...

Mais je suis triste, j'ai beaucoup de peine... Beaucoup...
La douleur est tellement vive, brulante...



mardi 26 octobre 2010

25 ans !



25 ans de Mariage aujourd'hui !

L'Amour existe encore !


vendredi 22 octobre 2010

UNE SEMAINE JOUR POUR JOUR...



Je vais bien, les jambes molles,
pas beaucoup d'énergie...

Je n'écrirai pas beaucoup,
mais j'aurais tellement à dire,
je me reprendrai...

Pour l'instant, chose dite, chose promise...

Photos... Pas de maquillage, à 7 jours de l'opération...





Je prends des marches, mais pas encore de sortie publique,
si oui, je mettrai le maquillage !!!


Merci à tous d'avoir été aux nouvelles xoxo


Ici je me répète, je le sais, mais je le dois, je veux que vous relisiez le message :


« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin



dimanche 17 octobre 2010

LA SURPRISE...



Vous vous souvenez de la forme ou de la lettre que devait avoir la cicatrice ?

Ne vous tourmentez pas trop...


Voici un bout de texte et vous pourrez, si vous avez la curiosité,

retouner voir les commentaires intelligents de ce bout de conversation...

'' L'incision ? Un beau gros U.
À la hauteur du sourcil droit, jusque vers l'oreille...
Mais on ne rase plus, on fait un petit chemin...
Non, je ne m'en faisais pas avec ça,
depuis plusieurs années,
je voudrais avoir les cheveux très courts...
Mais voilà, mon Chum n' aime pas l'idée...
Donc je me disais ici, que ce serait l'occasion idéal
d'avoir les cheveux très courts...
Mais non, on ne rase plus...
Un petit chemin seulement... ''


Tout ça pour vous dire qu'au moment d'agir,
il s'est rendu à l'évidence, le beau Dr.Petrecca,
que j'aurais une petite cicatrice au front...

Alors, à la place, il a coupé de gauche à droite...

Directement sous la ligne du cuir chevelu...

Donc tout repoussera naturellement, nornalement !


Maintenant, restera à faire le ménage dans les foulards de Cocotte,
et ses bandeaux et figurer comment, quoi faire avec tout ça...


Mais pas d'inquiétude, je crois avoir quelques jours voire même
semaines, avant d'avoir une soirée de haute importance...


Dès que j'aurai avec l'aide de Cocotte, trouvé peignure à ma chevelure,
je vous sourirai, pour tout votre appui, et votre présence constante sur ce rafiot...


samedi 16 octobre 2010

LE SURLENDEMAIN...



Au réveil avec le sourire,
malgré la douleur,
le surlendemain,
le sourire, malgré les yeux aux beurre noir...


mardi 12 octobre 2010

À 3 JOURS...


J'ai peur et je sursaute chaque fois que le téléphone sonne...
Je ne veux pas que ce soit annulé, encore une fois.
Il faut que ça ce fasse...
Cette fois doit être la bonne.

Je pars jeudi avec mon roc,
Mist nous accompagne,
Le loup nous rejoindra, ainsi que la Cocotte.

Et je porterai dans mon coeur,
Mes deux plus Grands Amours,
Qui souffrent de mon départ, je le sais.

À qui, plus que tout au monde,
J'aurais voulu épargner cette épreuve,
Cette séparation, ces inquiétudes.

Je vous porte dans mon coeur...
Mes Amours...


mercredi 6 octobre 2010

PRISE...3



Nouvelle date... le 15 octobre,
s'il n'y a aucune urgence,
je serai à Montréal en salle d'opération...


L'HOMME ET LE BANC...



Y'a un banc de métal,
ou de fer forgé,
ou d'alu...
j'sais pas...

Y'a un homme...
Un livre, il lit...
Il semble lire...
Non, il ne lit pas...
J'sais pas...

Il patiente,
Il se repose,
Il s'impatiente,
J'sais pas...

Il semble heureux...
Ou peut-être pas...
Ou peut-être perdu...
J'sais pas...

Il pourrait attendre...
Une amie,
Une parente,
Une nouvelle,
J'sais pas...

Il est calme,
Ses yeux se posent,
Ou se reposent,
J'sais pas...

Est-il sociable ?
Approchable ?
Partirait-il, partagerait-il ?
J'sais pas...

Pis même si j'savais...
J'en ferais quoi ?
Aller de l'avant vers un étranger ...
Pour dire quoi ?
J'sais pas...

Demander s'il va bien ?
S'il a besoin lui aussi de compagnie ?
Pour m'asseoir et faire semblant de lire ?
Pour profiter de sa compagnie...
Pour espérer quelques paroles...
J'sais pas...
J'devrais...
Peut-être demain...
Ça fait deux semaines...
Même heure,
Même poste...
Peut-être demain...
J'devrais...
J'sais pas...

.................................................................

Il pourrait être de fonte
ou de bronze, le banc...
J'sais pas...

Il est toujours là...
Il ne lit pas...
Le signet semble toujours au même endroit...
J'sais pas...

C'est le même livre,
Il est toujours fermé...
Il le tient à l'envers...
Y'm'semble...
J'sais pas...

.................................................................

Il est de métal et de bois,
le mien mon banc...
Il pourrait me voir d'où il est...
Je ne crois pas qu'il m'ait remarqué....
J'sais pas...

Personne ne lui parle,
Personne ne l'approche,
Personne ne semble le remarquer,
Pourtant il est bien là...
Y'm'semble...
J'sais pas...

J'devrais passer devant...
M'assurer qu'il est vivant...
Que je ne suis pas folle...
Peut-être que je l'imagine...
J'sais pas...
Peut-être demain...
J'sais pas...

.................................................................

Une grosse merde de moineau
dégouline sur le banc...
Juste à côté de lui...
Il ne réagit pas...
En a-t-il sur lui ?
J'sais pas...

.................................................................

Il est fabriqué de la même matière que les monuments
qui entourent le Parlement, son banc...
Comme ''les grosses Dames qui prennent le thé''...
Alors, c'est du bronze...
Y'm'semble...
J'sais pas...

Il ne bronche pas...
N'essuie pas la coulisse de merde...
Y'm'semble... ?

Ce n'est pas aujourd'hui
Qu'il aura de la compagnie...
S'il est là pour ça...
Y'm'semble...
J'sais pas...

Du moins, moi, ce n'est pas aujourd'hui
Que j'irai m'asseoir là, avec ce dégât sur le banc...
Peut-être demain...
J'sais pas...

.................................................................

Il est propre le banc...
Il a plu cette nuit...

Il est là...
Le banc doit être trempé...
Y'm semble...
J'sais pas...

C'est vrai que son manteau est long,
Il doit être imperméable...
Le signet ne bouge pas...
Son manteau semble avoir des queue-de-pie...
J'sais pas...

.................................................................

Le bois est humide et sent bon...
Je ne peux m'y asseoir, sur mon banc...
J'aurai le postérieur trempé,
Y'm'semble...
J'sais pas...

Je reste accotée au mur de pierres
De l'édifice derrière mon banc,
Je le vois bien...
De plus loin...
Peut-être un peu moins bien...
J'sais pas...

J'essais d'imaginer...
Ce à quoi il pense...
Ce qu'il voit...
Ce qu'il vit...
J'sais pas...

Je suis trop loin...
Ne vois pas bien,
Ni le visage,
Ne les yeux,
Ni les expressions...

En a-t-il des expressions ?
Ou est-il de bronze ?

Je devrais m'approcher...
Y'm'semble...
Je devrais, je pourrais...
Peut-être demain...
J'sais pas...

.................................................................

Il n'est pas seul sur son banc ce matin...
Une femme,
Il tient son livre, elle un journal...

Aucun regard, aucune parole...
Aucun échange...
Ça fait froid...
Y'm'semble...
J'sais pas...

Pourtant il semble propre,
Intelligent, je crois...
Y'm' semble...
Je ne vois pas ses yeux...
J'sais pas...

.................................................................

Des fleurs encerclent son banc...
C'est la belle saison,
Les tulipes sont partout,
Les touristes aussi,
Ça fourmille...

Je pourrais me fondre dans la masse
Pour me rapprocher...
J'sais pas...

Le voir de plus près...
Voir les traits de son visage,
Ses yeux,
Ses mains,
Le titre de son livre,
Ses souliers...

On en apprend beaucoup sur un homme par ses souliers...
Y'm'semble...
J'sais pas...
Peut-être demain...
J'sais pas...

.................................................................

Mon banc est occupé,
J' peux pas m'installer,
Le regarder...

La capitale est prise d'assaut par les touristes...
Il y en a tout plein...
Festivals, festivités, c'est l'été...

Il ne déroge pas...
Il ne bouge pas...

Pourquoi m'est-il si intriguent ?
J'sais pas...

Pourquoi m'est-il si important ?
J'sais pas...

J' voudrais savoir...
Quoi au juste ?
Pourquoi au juste ?
J'sais pas...

Verrait-il que je suis là ?
J'sais pas...

.................................................................

Les accoudoirs de son banc doivent être brûlants...
Il fait 30 C, aujourd'hui...
Il porte toujours son manteau...
Tient toujours son livre...

Moi, je bois beaucoup d'eau...
Faut pas déshydrater...

Faudrait qu'il boive...
A-t-il de l'eau ?
J'sais pas...

Est-t-il âgé ?
Est-il seul lorsqu'il quitte le banc ?
A-t-il un endroit pour coucher le soir venu ?
Est-il en sécurité ?
J'sais pas...

Je m'en préoccupe...

De plus en plus...

Pourquoi ?

J'sais pas...

Alors pourquoi ne pas aller vers lui ?
J'sais pas...

Qu'est-ce qui m'arrête ?
J'sais pas...

Qu'est-ce que cette crainte ?
J'sais pas...

Qu'est-ce que cette peur ?
J'sais pas...

Peur de quoi ?
J'sais pas...

J' pourrais... devrais...
Peut-être demain...
J'sais pas...

.................................................................

Son banc est vide...
Presque, une grosse chiasse de moineau à sa place...

Son livre est parterre...
Signet à la même page...

Pourquoi ce matin ?
Un matin tout à fait normal...
Comme tous les autres...
Y'm'semble...

Où est-il ?
Où est-il ?

J'sais pas...

Peut-être faisait-il trop chaud ?
Il serait resté à la maison ?
Mais son livre ?
Y'm'semble...
J'sais pas... j'sais pas... j'sais pas...

Ça fait deux grosses semaines qu'il fait chaud...

Où est-il ?

Je suis inquiète...

Pourquoi ?
J'sais pas...

Je me sens tourmentée...
Pourquoi ?
J'sais pas...

Il reviendra...
Peut-être demain...
J'sais pas...

.................................................................

Il y a des enfants sur son banc...
Il n'est pas revenu, depuis 7 jours...

Il ne reviendra pas...
Je le sais...

Toutes ces journées...
J'aurais pu, j'aurais dû...

Maintenant, même demain...

Je ne saurai pas...
Ne saurai plus...
Ne aurai jamais...

Ni de lui...
Ni de moi...

Les pourquoi,
Les réponses,
Les craintes,
Les peurs,
Les insécurités,
Les réconforts possibles,

Je ne saurai jamais...
J'aurais dû...
Y'm'semble...
J'sais pas...
J'sais pu...




samedi 2 octobre 2010

L'OPÉRATION...



Jeudi matin, de vive voix, un date et une confirmation,
Vendredi, après-midi, sur le répondeur, une annulation,
À lundi pour une explication...



vendredi 1 octobre 2010

Où je suis, où je vais...



Je vogue entre ...

la mort et la vie
la force et la faiblesse
les souffrances et l'impuissance
la certitude et la peur
la sérénité et les larmes
l'Amour et la douleur
l'Amour et l'acceptation
l'Amour et le quotidien...



La date de mon opération, pour une raison X, a été devancée. J'ai reçu l'appel hier.
Je serai en salle d'opération à l'Institue Neurologique de Montréal vendredi le 8 octobre. Probablement un séjour de 5 à 6 jours puis à la maison une convalescence de 6 à 8 semaines. J'irai me reposer en pyjama à l'hôpital aux côtés de mon Papa.
J'ai une semaine pour me reposer, pour me recentrer, pour refaire mes énergies...
Car pour l'instant, rien ne va plus... Je prendrais bien du soleil pour cette prochaine semaine !