« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

mercredi 1 juillet 2009

Amour



J'ai un conjoint spécial !
Je l'ai toujours dit... AVANT d'être malade j'ajoutais que je le méritais :)
C'est mon meilleur ami, un Papa merveilleux, et un homme extaordinaire !

Mais depuis la maladie, c'est encore plus concret...
Il y a deux ans, lorsque nous nous sommes rendus, pleins d'espoirs au CHUS pour une intervention au Gamma Knife, qui avait disait-on de bons résultats sur les personnes souffrant de la névralgie du trijumeau, j'étais vraiment dans un piteux état...

Tout ce que je pouvais lui répéter constamment c'était merci, merci et encore merci...

Puis, je suis tombé en faisant du lèche vitrine sur un coussin, il y avait une petite porte qui ouvrait sur un texte qui disait ce que je ne pouvais lui dire mais ce que je ressentais ce moment même. Je le partage avec vous:

En ouvrant la petite porte était écrit:


LE SENTIER DE L'AMITIÉ

La vie est un sentier rempli de détours et d'intersections.

Les rencontres heureuses y sont nombreuses, mais rares sont celles, plus précieuses, qui nous élèvent au-dessus du chemin quotidien.

Bien haut il y a ton amitié, comme une lumière qui me suit sur mon sentier.

Tantôt un ruisseau à enjamber, tantôt une falaise à contourner.

Mais peu importe car je vois toujours devant une clairière où me reposer, un espace à ton image pour respirer.

Dans l'ombrage tu me guides, et dans les plus beaux paysages c'est souvent à toi que je rends hommage.

Comme une âme soeur sur mesure, qui connaît toutes mes blessures, tu me permets d'exister sans mon armure.

Ainsi sur mon sentier, je peux ouvrir les ailes et m'envoler. (Denis Meunier)

Je lui ai fait emballer, le coussin est sur notre lit...




8 commentaires:

  1. Bon, t'es tombé sur un coussin ou bien un cousin...
    parce que écrit comme cela je dirais que le cousin dans ton lit c'est surement pépé...

    Serge, t'as droit à une bière de Serge pour tout cela... et pour endurer le cousin... t'es un exemple pour moi!

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  2. Tu vois, je l'ai écris correctement en haut et j'ai fait une faute sur la dernière ligne... Je blâme encore les médicaments... Et toi t'en fais une maladie de cette histoire avec PéPé... T'étais jaloux à en mourir? Raconte, c'est thérapeutique... Allons, allons, vide toi le coeur, j'aimerais connaître tes souvenirs de ces années. Mon beau lapin d'Amour xoxoxox

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  3. Comment t'as pu trouver,
    Un homme qui n'a pas peur
    Qui promet sans trembler
    Qui aime de tout son cœur
    J'le disais y a longtemps
    Mais pas d'la même manière
    T'as d'la chance maman
    Le plus fort c'est mon père .... - Lynda Lemay

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  4. Ma belle cocotte d'amour, oui ton père c'est mon roc !

    Je te souhaite de trouver rien de moins...

    Je t'aime xoxox

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  5. C'est un très beau cadeau et un vibrant hommage à l'homme de ta vie...Je serais émue de recevoir un tel présent...

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  6. @ Nanou, Parfois c'est plus facile avec les mots des autres...

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  7. C'est vrai qu'il est bon ton mari adoré... mais tu as eu d'autres bons hommes dans ta vie... Ton père est l'exemple parfait. Et oublie surtout pas ton petit frère.

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  8. @ Michel, tu sais que mon Père, il va sans dire...
    Souvent on en rit, je le retrouve dans mon mari !

    Et toi aussi tu est spécial, je t'aime xoxoxo

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