Elisabeth Kübler-Ross, médecin
lundi 28 février 2011
ÉDUCATION...
vendredi 25 février 2011
CLIN D'OEIL À PAPA...
vendredi 18 février 2011
POURSUIVRE...
Il devrait n'être point de désespoir pour toi
Tant que brûlent la nuit les étoiles,
Tant que le soir répand sa rosée silencieuse,
Que le soleil dore le matin.
Les plus chères de tes années ne sont-elles pas
Autour de ton coeur à jamais ?
Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi;
Les vents soupirent comme tu soupires,
Et l'Hiver en flocons déverse son chagrin
Là où gisent les feuilles d'automne.
Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort
Ne saurait être séparé:
Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie,
Du moins jamais le coeur brisé.
(Emily Brontë 1818-1848)
mardi 15 février 2011
MERCI PAPA...
dimanche 13 février 2011
AU SALON AUJOURD'HUI, TEL QUE PAPA LE SOUHAITAIT...
Mon père est un homme grand,
Un grand homme.
Un homme fier, solide, généreux,
Un homme intègre, fort,
Un homme droit,
Un mat, un pilier.
Il a marqué les gens sur son passage.
Certains ont en souvenir son humour,
Certains son immense respect,
Certains son sens des responsabilités, sa droiture,
Certains sa grandeur, de cœur et d’âme.
Les dernières années ont été difficiles pour mes parents,
Moi avec la maladie,
Et mon petit frère qui a subi une intervention chirurgicale majeure.
On dit qu’il n’y a rien de pire pour des parents,
Que de voir ses enfants malades,
Même lorsque ceux-ci sont majeurs et vaccinés.
Je leur ai causé beaucoup d’inquiétudes ces dernières années avec la maladie.
On dit, parents un jour, parents toujours.
Mais au mois d’août dernier, quand le docteur est venu nous rejoindre à l’urgence de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, j’étais assise sur la civière avec papa.
Il a dit à papa que le cancer s’était métastasié au cerveau,
qu’il l’opérerait d’urgence, enlèverait la tumeur,
mais que la source primaire du cancer n’était pas au cerveau.
J’ai tout de suite compris, je savais.
La douleur fut intense. C’était mon papa.
Petite fille un jour, petit fille toujours.
Mais mon père était beaucoup de choses.
Il était beau, doux, patient, mais surtout calme et sage.
La veille de l’opération, j’étais assise sur son lit,
nous étions seuls.
Papa m’a dit… Il a dit,
Être heureux, heureux de sa vie,
Heureux de la vie que maman avait eu.
Heureux et fier de la vie qu’il nous avait donnée.
Heureux d’avoir 14 petits-enfants,
Heureux de sa vie professionnelle,
Fier de ce qu’il avait accompli,
Heureux de ce qu’il avait fait pour sa communauté.
Il avait une belle vie, bien remplie,
De bonheurs, de joies, de défis relevés.
Il était heureux :
50 ans de mariage, 4 enfants, 14 petits-enfants.
Il avait eu le temps de connaître ses petits-enfants, de partager avec eux.
Il avait été comblé par la vie, il était serein.
Je ne vous dis pas que la douleur est partie,
mais ça été comme un baume sur mon cœur…
Mon papa est heureux.
Cette journée-là, il s’est installée dans mon cœur, une sérénité.
Encore une fois, mon vieux sage d’amour
avait eu les bons mots, au bon moment.
Papa avait toujours les bons mots aux bons moments.
Aujourd’hui et pour toujours, j’ai la tête et le cœur
pleins de ces mots et de ces phrases qui arrivaient toujours aux bons moments…
