« On grandit lorsqu'on est malade ou lorsqu'on souffre, lorsqu'il faut faire face à une perte douloureuse. On grandit si l'on ne se met pas la tête dans le sable, mais au contraire si l'on accepte la souffrance en essayant de la comprendre, non pas comme une malédiction, mais comme un cadeau fait dans un but précis »
Elisabeth Kübler-Ross, médecin

Pour me connaître, il faut lire, ''Entre les ligne '', juin 2009

vendredi 27 août 2010

AUJOURD'HUI, JE PATIENTE...

Mon Papa, mon père mon Amour, mon grand amour a été opéré hier...

Nous avons patienté, toute la journée, de 8h00, à 5h15, sans nouvelle...

Le seul signe, fut celui d'un jeune homme, tout vêtu de vert,
seul les yeux pouvant parler,
il a sourit sous l'insistance de mon jeune frère,
nous laissant comprendre, que tout était bien...

Aucune nouvelle de personne d'autre...
Vers 5h15, nous nous tenions moi, Serge, Maman et Cocotte,
dans le corridor menant de la salle d'op aux soins intensifs,
nous l'avons aperçu !

Moi et Maman l'avons suivi et nous nous sommes faufilées
vers la salle des soins intensifs
espérant le voir...

Nous l'avons vu...
Maman lui a demandé comment il se sentait...
Il a répondu, '' Comme l' homme bionique '' ... :)
Je lui ai dit ''Papa , c'est moi, Dominique''...
Il a répondu, '' pas besoin de te nommer, je t'entends''... :)

Il est bien éveillé, son sens de l'humour est intact
et il semble bien, quel soulagement, puis,
nous nous sommes fait mettre à la porte !

Aucun médecin, personnel médical ou autre n'est venu nous voir...
Ce n'est que ce matin que le neurochirurgien
a dit à ma soeur que tout semblait bien et qu' il
serait probablement monté à une chambre
samedi. Mais pour l'instant ils ne sont pas bavards...

Je sens mon Papa très neveux, je le sens très inquiet,
je serai forte, car je sens qu'il aura besoin que je le sois...

2 commentaires:

  1. Bonsoir Dominique,
    Des journées difficiles et inquiétantes... l'attente si longue, le temps qui ne passe pas assez vite et finalement quelques mots rassurants. C'est l'mportant!
    Oui, ton papa aura besoin de son équipe pour l'aider à gagner ce combat.
    Je sais qu'il ne sera pas déçu.

    Repose-toi Dominique.
    Je t'envoie un énorme parnier de doux becs chinois et de pensées amicales.

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  2. je poursuis ma lecture défilant le fil de ta vie, espérant le mieux pour ton père, pour toi et ta famille...

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